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Sois sage ô ma douleur!et tiens toi plus tranquille...CHUT... Souffrance tais toi!les moralistes font leurs lois.avancer,foncer,en baver,tout droit il faut aller.Te plaindre tu n'as pas le droitaussitôt ils te montrent du doigt.Il y a pire,il y a plus,il y a tropet qu'importe le poids des mauxen silence et en solitaireles lourdes peines sont à taire.introverti,et repliémettre au large les préjugés.Alors?on circule invisible au dehorson se retrouve avec soi même haïssant fort tout ce système.BETTY...
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TROUVER L'APAISEMENT...
Comme un loup solitaire,seule,je me terre.Mais que dois je attendrede ce cadre peu tendre,dans ce chemin où je me perdset qui chaque jour va de pair,
avec le précédent.Amèrement,je traîne mes ressentimentset dans mon accablementsi loin paraissent les issuesje n'en peux plus!Je cogite et me videje me sens aride,en prières j'espèrefuir cette atmosphère.Des mots apaisants,des hasards plaisants,Un arbre repousse.Des lèvres se retroussent.Un enfant qui joue.Le chant d'un coucou.Un soleil vainqueur,ardent guérisseur.L'amour immortel,des amis fidèles.Un doux intermèdeanonymes qui aident.J'entrevois l'espoir ,de sortir du noir,et me réveiller ,heureuse et comblée. BETTY...
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Comment tolérer?Comment supporter?
Ce monde qui devient fou
Ce monde qui nous rend fous!
Comme des orages qui grondentclaquent des bombes sur le monde
comme un poignard enfoncé
la peur tenaille les opprimés
comme des sans pudeur
se promènent partout des violeurs
comme un funeste ennemi
nos corps,le cancer envahit
Il n'y a plus de morale
pour trois fois rien , on s'emballe
et le respect a disparu
fini le bonjour dans nos rues.
Qu'importe si le voisin peine
pourvu qu'on ait les poches pleines
Qu'importe si les sans abris
meurent de froid en plein Paris
on ne veut pas des démunison veut des riches et des génies.
Ne pas trop lâcher l'attention
sinon gare à la dépression.
On ne joue plus sans se doper
d'alcool,de drogues ou de cachets.
Les sacs à main sont arrachés
et les différences épinglées,les religions sont accusées,on baigne dans la cruauté.
Ne peut on pas se promener
sans le souci d'être agressé?
Ne peut on partir en voyage
sans peur d'être pris en otage?
Y a t-il des endroits sans violence
où régnerait la tolérance?
Nos jeunes peinent pour avancer
auront-ils le droit d'espérer?
De tout ça qui en est la cause?
Et pourquoi autant de psychose?
Betty............................................................................................................
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CHANGEMENT DE DECOR...J'ai revu mes terres d'enfancequelle terrible sentence!Où est ce champs où nous venions jouer?Où sont ces arbres où nous aimions grimper?Où sont ces bosquets embaumésoù nous adorions nous cacher?plus là ,la ferme au bon lait fraisni les nombreux arbres fruitiers.Un mura remplacé les mûres,les jolis sentiers ombragéspar du goudron sont maquillés.Tout a disparu,le béton dénature les rues!Pour aller cueillir quelques fleursou sentir des prés ,les senteurs,l'essence on nous fait consommer!Arraché,coupé et rasé,tout mon décor est effacéet par des cités supplanté!
BETTY...
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FIERE ECUYERE...
Crinière au vent,
brun Alezan,
avec prudence et en cadence
il trottait avec élégance,
et sans efforts
nous faisions corps.
De cette monture, modeste,
je caressais la douce veste,
dans cette forêt en complices
nous nous mouvions avec délice.
Il me permettait,cet ami,
de cacher mes maux dans l'oubli
il me supportait sans ennuis
je me sentais libre avec lui
Avec la nature ,en osmose,
on s' offrait un décor grandiose.
Cavalière de ma belle conquête,
je galopais sans d'autres quêtes!
Betty...
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