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Enfant il était pur, il s'en donnait même à coeur joie.
A coeur ouvert, j'ai partagé de tout mon coeur.
J'ai pris les choses à coeur, il n'était pas de pierre
Puis j'ai appris par coeur et j'ai mis du coeur à l'ouvrage,
Parfois brisé, barbouillé, soulevé ,je l'ai mis en bandoulière
Souvent pour un joli coeur, j'ai eu des coups de coeur et joué coeur à coeur.
Mais quand il en a eu gros il s'est serré.
Si l'amour lui a fait chaud , il a battu très fort,
et j'ai aimé du fond du coeur mon
coeur sur la main.
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Comme moi ressentez vous la pénurie,
de nos Noëls , tous réunis.
L'arbre vient de la colline,
des flocons en coton le peaufinent,
je revois les mémorables préparatifs,
une bonne table pour objectif,
un père offensif aux commandes
pour une fête de légende;
Nous partons munis de couffins,
à la rue longue des capucins,
un marché joyeux et multicolore,
à Marseille empli de folklore,
on y crie ,on y rit, on s'y interpelle,
les étals sont chargés de mets traditionnels,
de multiples odeurs s'y mêlent,
la foule pressée s'entremêle,
le père va et vient bouillonnant,
soupesant, vérifiant, choisissant,
la mère suit soumise et silencieuse,
le maître a souvent la parole houleuse,
il calcule plus vite que le vendeur,
marchande en se faisant baratineur,
et les paniers se remplissent,
un succulent menu s'esquisse,
des fruits de mer variés et crus,
une volaille bien dodue,
un gigot d'agneau régional,
des légumes de l'agriculture locale,
la bûche coutumière
et les treize desserts légendaires,
les quatre mendiants, les nougats,
les mandarines, les chocolats,
la pompe à l'huile, les fruits confits,
et des dattes et des noix farcies.
Nos souliers ne seront pas bien remplis
mais la table superbement garnie,
les parents infatigables cuisiniers,
pour nos papilles de gourmets,
seront heureux de nous avoir à leurs cotés,
Hélas les décès nous ont désunis,
elle me manque notre harmonie!
Betty...
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LA PETITE MAISON SUR LA COLLINE...
Dans mon coeur encore et encore,
subsistera ce cher décor,
notre maison sur la colline
certes elle ne paye pas de mine,
construite en partie de bois,
pas luxueuse ,pas pour un roi,
hospitalière et accueillante,
servant des tablées abondantes,
pas de mur,ni de portail,
à l'entrée pas d'épouvantail.
La nature à portée de main,
offrant du thym ,du romarin,
des poireaux et asperges sauvages,
des mûres pour de bons desserts en partage.
Dans la cour un robuste pin,
empli de cigales en son sein,
avec à sa branche suspendue,
une archaïque balançoire qui remue.
Près de la niche de Dolly,
un poulailler bruyant de vie,
où se côtoient ,poules,pigeons,
pintades,canards , et vieux coq fanfaron,
tout près un jardin potager abondant
a de quoi réjouir les gourmands,
sûr la mama en fera bon usage ,
le père lui ,en surveille l'arrosage.
on est dix au complet,
les gars sont en majorité,
Nombreux mais solidaires
le grand air nous est salutaire.
L'école et les commerces sont loin,
nos jambes nous font grand besoin,
je ne me plains jamais de ma patte folle,
et comme les autres je batifole!
On joue au foot ,à la corde et à la marelle,
aux osselets ,à cache cache ,notre plaisir est mutuel,
ils ne sont pas très sophistiqués nos jeux,
mais ils nous rendent heureux.
De là-haut Marseille s'étale,
la bonne mère en carte postale,
la mer entoure le paysage.
Le père ,de par son métier voyage
on voit sur les eaux son bateau qui va,
et s'en vient en voguant là-bas.
Mais par manque de commodités,
tristes et contraints ,on a déménagé.
Hélas notre maison a disparu,
murs et bétons se sont étendus,
Aujourd'hui j'ai une profonde nostalgie ,
de notre coin de paradis.
Betty...
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COVID 19
On attendait tous le printemps ,
débarrassés de nos cabans,
mais dans nos rues est apparu,
un dangereux malotru,
et en envahisseur sournois ,
il a mis le monde en émoi.
Il a fallu lui faire la guerre,
mettant entre nous des barrières,
ne plus s'approcher,
plus se toucher,
se museler ,
se calfeutrer,
tout fermer,
s'enfermer.
Son combat dans nos hôpitaux ,
a rendu nos soignants géniaux,
hélas nos cimetières ont fait le plein ,
c'était un virus assassin.
On l'a appelé "Corona",
on s'en souviendra!
Betty(Mars/Avril 2020)
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MENAGE EN MOI ...
Voilà que ça insiste,
et persiste,
ça me tarabuste ,
me tourmente,
me titille,
me chiffonne ,m'embarrasse,
me préoccupe,me tracasse,
m'énerve,m'enquiquine,
me désespère,me chagrine,
m'agite,me contrarie,
me fatigue,m'ennuie,
je dois me délivrer,en finir,
m'affranchir.
Ouf!j'ai tout balayé!
Hop!je balance,j'envoie en l'air,
j'oublie, pour m'en défaire.
et me fous la paix!
Betty...
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